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Site à propos du logiciel libre – en toute humilité – * en construction.

L’importance du logiciel libre dans le monde de l’informatique et le monde en général.

Qu’est ce que le logiciel libre ?

Un logiciel libre est un logiciel qui respecte la liberté de ses utilisateurs, ils ont la liberté d’exécuter, de copier, de distribuer, d’étudier, de modifier et d’améliorer ces logiciels. Pour que ces principes soient applicables, le code source du logiciel libre doit être accessible.

Le logiciel libre comporte donc ces libertés :
-Liberté d’exécuter un programme comme nous l’entendons.
-Liberté d’étudier le fonctionnement d’un programme.
-Liberté de redistribuer des copies du programme en l’état, dans l’optique d’aider d’autres personnes, de partager.
-Liberté de distribuer des copies des programmes modifiés.

Le logiciel libre s’oppose au logiciel propriétaire, le logiciel propriétaire repose sur la vente de licences. Le logiciel propriétaire ne respecte pas les principes de liberté cités juste avant. Impossible d’avoir accès au code source, de le modifier ou même de l’étudier, il est également interdit de distribuer des copies. Lorsque nous traitons avec un logiciel propriétaire, il faut bien se rendre compte que le coût de la licence nous permet uniquement de l’utiliser (à la manière dont l’auteur l’a définie), ce n’est pas un achat définitif. On pourrait assimiler ceci à de la location.

Vous connaissez sûrement le logiciel libre sans le savoir, il s’est glissé partout, dans vos téléphones (Android repose sur un logiciel libre), énormément de machines serveurs sur internet sont équipées de logiciel libre car c’est réputé pour être stable, fiable, léger et très sécurisé. Votre décodeur TV, votre GPS peuvent également reposer sur du logiciel libre…

Le fait de travailler avec du logiciel libre nous permet de développer une solution qui colle complètement à nos besoins, sans artifices et sans coûts non-obligatoires contrairement au logiciel propriétaire.

Lorsque nous commençons à utiliser du logiciel libre, la notion d’open source vient dans la foulée, je vais reprendre mot pour mot ce que nous dit Wikipédia à ce sujet, c’est très clair :
« Le logiciel libre, selon son initiateur, est un mouvement social qui repose sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité ; l’open source quant à lui, décrit pour la première fois dans La Cathédrale et le Bazar, s’attache aux avantages d’une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source. »

Un peu d’histoire… En bref!

Dans les années 80, Richard Stallman propose de lancer un projet qui permettrait de se soustraire au modèle du logiciel propriétaire/privateur qui commençait à faire son apparition. C’est le projet GNU. L’idée de logiciel libre perce et influence. Richard Stallman, ainsi que ses partisans créent des logiciels libres, mais il leur manque un système d’exploitation. Quelques années plus tard, Linus Torvalds, étudiant à l’université d’Helsinki décide de développer un système d’exploitation libre qu’il nommera Linux. Linux, fut créé en 1991.
Le monde du libre commence a fourmiller, un système d’exploitation libre, des logiciels libres, tout est réuni pour avancer, pour partager, pour mettre en commun.

En opposition, un mot sur le logiciel propriétaire/privateur…

Quelques exemple de logiciels propriétaires s’imposent : Microsoft/Windows, Microsoft Office, la suite Adobe, OSX d’Apple, etc…
Le logiciel propriétaire/privateur repose sur un système pyramidal dans lequel une poignée de personnes détient la connaissance, et, par le fait, le pouvoir d’imposer ses propres choix. Ils essaient d’être, ou, sont souvent, en situation de monopole, ce qui n’est jamais bon pour un marché.
Nous pouvons observer une forme d’obsolescence programmée au niveau des logiciels propriétaires/privateurs. Parfois, plus aucun support, plus aucune mise à jour du produit au bout de quelques années. Parfois, ils imposent des mises à jours non essentielles payantes pour continuer à utiliser leur(s) outil(s)…
Il est à présent commun de voir que des mises à jour contiennent nombre de fonctionnalités que l’utilisateur final ne demande pas mais qui lui sont tout simplement imposées par l’auteur du logiciel propriétaire/privateur dans l’unique but de faire du chiffre.
Il y a une course aux brevets, chaque personne qui à une micro-idée se voit déjà millionnaire s’il arrive à la bloquer avec un brevet, sur chaque idée non protégée une personne cupide est prête à poser un brevet… C’est un cercle vicieux… Malheureusement avec ce comportement, la science, le développement, se trouvent totalement bloqués, ankylosés. Le partage est mis à mal. Si certains pouvaient mettre des brevets sur les notes de musique, les mots, ils le feraient, imaginez le cauchemar… Imaginez-vous si Pythagore avait posé des brevets sur ses avancées scientifiques, son fameux théorème, on mangerait sur des tables bancales! C’est un exemple parmi tant d’autres. Je serais curieux de voir la tête des musiciens actuels fanatiques de poser des brevets, des droits, sur leur mise en forme des notes de musique, si avant eux les notes de musiques eussent été brevetées, et que, par exemple, à chaque note utilisée, des royalties devaient être versées… On nous fait croire que ces brevets, ces blocages des connaissances feraient une dynamique exceptionnelle de croissance… permettez-moi d’en douter…Et, qui n’a pas à la maison, des logiciels piratés, craqués car trop chers à l’achat (pas moi, car je suis passé au logiciel libre 😛 ) cela met les gens en situation délictuelle. Autant passer au logiciel libre 😀
Le logiciel libre propose bien entendu des mises à jour, pour optimiser, ou encore des mises à jours de sécurité, mais ici, libre à vous de les appliquer ou non. Votre machine continuera tout de même de fonctionner.
Il faut tout de même garder à l’esprit que, dans l’ensemble, les mises à jour de sécurité sont importantes, il est conseillé de les installer.

Je ne comprends pas, j’utilise de nombreux services proposés par le monde des GAFAMs et ceci gratuitement !

A l’heure actuelle, nous voyons de nombreux services proposés sous couvert de gratuité. Ne nous méprenons pas, rien n’est gratuit et surtout pas chez eux. En passant par leurs services, vous mettez à disposition quelque chose de très important : vos données. Celles-ci sont traitées, analysées et revendues. Il faut le savoir, vos profils utilisateurs, consommateurs, valent de l’or ! Le futur de beaucoup de sociétés informatiques c’est l’intelligence artificielle (IA), pour faire de l’IA, il faut des données, beaucoup de données, pour avoir des données, ils ont besoin d’un maximum d’utilisateurs, ils nous proposent de se connecter chez eux à travers ces services si alléchants, si pratiques… Après cette petite mise en garde, le gratuit ne suscite plus le même désir.

Et le logiciel libre, c’est gratuit ?

A cette question, je dirais à la fois oui et non.
En effet, en anglais, l’expression utilisée pour qualifier le logiciel libre est : « free software », « free » en anglais veut aussi bien dire libre que gratuit. Ici, il faut bien plus comprendre libre que gratuit.
A notre époque, rien n’est totalement gratuit. Une action, ici, la création d’un logiciel, son développement, demande du temps et ce temps a un coût. Ce n’est pas un gros mot, il faut bien avoir de quoi se nourrir… Car en effet, derrière ces logiciels, il y a la plupart du temps des passionnés, ils peuvent fournir du temps/homme de façon bénévole, il y a également des sociétés qui laissent du temps/homme de leurs salariés pour aider au développement du logiciel libre.
On peut souvent télécharger des logiciels libres sans coût, « gratuitement », mais il est de notre devoir de faire des dons, c’est important pour que le logiciel libre continue d’exister et nous permette d’avoir une alternative aux logiciels propriétaires/privateurs.

Alors, me direz-vous, quel est l’intérêt de passer du logiciel propriétaire/privateur au logiciel libre ?

Nous sommes complètement passifs face aux systèmes propriétaires/privateurs qui nous utilisent tels que des numéros dans nos emplois. Nous ne détenons qu’une partie de la connaissance, nous sommes par conséquent facilement interchangeables. Cela crée une extrême volatilité au niveau de
nos emplois. Cela nous stresse, nous épuise…
Le modèle économique du logiciel libre repose sur le service proposé, plus que le logiciel lui- même. Ainsi, plutôt que d’être « pris en otage » par une poignée d’auteurs du logiciel propriétaire/privateur et subir un système pyramidal, chacun d’entre nous, avec un minimum d’envie et de connaissances peut devenir un acteur important dans son métier. Dans une entreprise, pour un patron avare, il est plus facile d’échanger un « utilisateur » qu’un vrai technicien si celui-ci demande une augmentation de salaire par exemple 🙂
Des études sérieuses ont été menées concernant le modèle économique du logiciel libre, cela tient la route. Il y a dans certains cas un gain financier non négligeable. Dans d’autres cas, même si l’opération au niveau financier est blanche, cela permet de faire tourner une économie locale, plutôt que d’envoyer son argent / ses ressources à l’autre bout de la planète chez des gros groupes en situation de monopole…
Un avantage également d’un logiciel libre et/ou « open source » est que n’importe lequel d’entre nous peut visualiser le code source du logiciel, ce n’est pas une boite opaque contrairement au logiciel propriétaire/privateur. Nous pouvons savoir ce qu’il se passe dans le logiciel, s’il y a des bugs, des failles, des fuites de données, ce qui n’est pour ainsi dire pas possible dans le cas d’un logiciel propriétaire/privateur au code source fermé.
Lors du passage du logiciel propriétaire/privateur au logiciel libre, il s’agit donc ici de reprendre totalement le contrôle sur nos vies, nos emplois, nos données… Comme nous le savons, l’informatique touche notre vie au quotidien, l’informatique est partout… Alors, faut-il reprendre le contrôle ou laisser quelqu’un décider pour nous ? A ceci, je répondrais sans hésitation « reprendre le contrôle ».
Pour résumer, un modèle se base sur le partage, une évolution commune, de l’autonomie, peu importe qui nous soyons. De l’autre côté, un modèle se base sur un pouvoir centralisé qui ne laisse guère de place au sens commun.

Un concept tout à fait d’actualité.

Le logiciel libre est clairement un modèle de développement durable.
D’une part, au niveau de la philosophie, il permet de faire travailler tout un chacun de façon équitable, avec pour seule limite notre potentiel à vouloir apprendre, évoluer, partager. Nous pouvons revenir plus facilement à un système local, décentralisé. Chacun reprend une part de pouvoir. D’autre part, le logiciel libre, n’a aucun intérêt commercial à pousser à la consommation matérielle, entre autres, de ce fait, il est en général très peu gourmand en ressources, il est optimisé au possible, ce qui nous permet de l’installer et de le faire fonctionner sur des machines anciennes ou à faible coût matériel. Ainsi, nous pouvons nous éloigner de la croissance par l’extraction de matières premières et de la destruction de notre belle planète.
Au niveau des coûts, les infrastructures logicielles et matérielles seront bien moins onéreuses, car, comme dit plus en amont de ce document, les solutions libres peuvent aisément tourner sur du matériel de façon durable. Par exemple, pas besoin de la dernière configuration matérielle pour faire tourner ce genre de logiciel. Pas d’obligation d’investir dans les dernières mises à jour logicielles car elles ne sont pas imposées, etc…
On peut également souligner que le logiciel libre repose sur un / des système(s) communautaire(s).
L’internet fourmille de communautés, d’associations, qui se feront un plaisir de vous aider à vous lancer dans cette belle aventure qu’est l’utilisation du logiciel libre.

A quel public le logiciel libre s’adresse-t-il ?

• Les enfants, les écoles et lieux d’apprentissage.
Quoi de mieux que de laisser nos jeunes enfants apprendre à bricoler les sources des logiciels, les principes de fonctionnement de base d’un système informatique ? Nous aimerions qu’ils deviennent les acteurs de demain, c’est possible. Et, c’est bien plus intéressant pour eux de maîtriser ces sujets de bout en bout que de simplement appuyer sur un bouton sans même en connaître, d’une part, le fonctionnement, et, d’autre part l’intérêt.
• Les adultes, les travailleurs.
Par rapport à ce que j’ai pu citer plus en avant de ce texte, en maîtrisant notre domaine de compétences, en qualité de travailleur, nous reprenons la main sur notre emploi, nous redevenons des acteurs, techniciens, ingénieurs… Nous gagnons une plus-value certaine. La communauté, le travail en équipe prévaudra sur la course à un échelon hiérarchique vide de sens et de contenu. On passe de spectateur à acteur, on passe de « consommateur » à technicien…
• Les personnes âgées.
Chez les personnes âgées, bien souvent, la volonté de ne pas trop changer ses habitudes, de garder quelque chose de robuste, de fonctionnel, peu coûteux, est fortement présente. Qu’à cela ne tienne, le monde du libre est fait pour eux ! On installe son système et c’est pour la vie. Sauf si le matériel lui-même est totalement défectueux bien entendu. On l’a vu pour certains logiciels propriétaires/privateurs, l’interface graphique peut changer du tout au tout sans même consulter les utilisateurs, et, sans possibilité de revenir en arrière.
• Pour les personnes qui ne veulent pas trop s’ennuyer avec l’outil informatique, une fois que le système installé, il n’y a plus à y toucher. Encore une fois, c’est fiable, stable…
• Les états, les administrations publiques…
On peut se poser la question, pourquoi notre argent public est redistribué à des sociétés comme les GAFAMs pour utiliser leurs logiciels propriétaires/privateurs? Entre faute géopolitique ou/et amateurisme, pourquoi utiliser les logiciels d’un autre pays, de grosses sociétés? A l’école, le logiciel propriétaire/privateur domine, dans nos administrations, même constat. Utiliser le logiciel libre permettrait de garder une forme de souveraineté et de récupérer en local, des compétences, des emplois, etc. On peut souligner que notre état achète des licences à ces grands groupes avec l’argent public, or, ces grands groupes sont souvent spécialistes de l’évasion fiscale et donc ne redistribuent pas l’argent de façon équitable.
Nous pouvons citer à titre d’exemple cette campagne qui lance le sujet et propose de reprendre la main à l’aide du logiciel libre, logiciel open source. Ils expliquent également qu’il est normal qu’avec de l’argent public, le code soit public et transparent. C’est important de soutenir ce genre de campagne pour garder le contrôle.
Public Money, Public code.
Les explications.

Le logiciel libre, oui, mais…

Tout ceci est magnifique, mais, il y a en effet quelques contraintes.
Concernant les personnes qui sont actuellement sur du logiciel propriétaire, pour passer du logiciel propriétaire au logiciel libre, il y aura tout de même une phase d’apprentissage, il va falloir revoir, retravailler certains concepts, changer certaines habitudes…
Il y aura certains types de matériels particuliers, voire trop récents qui risquent de ne pas fonctionner du tout ou de fonctionner avec des capacités réduites. Cela arrive souvent avec du matériel crée par des sociétés n’ayant pas ouvert les sources du logiciel permettant ainsi à la communauté du libre de l’exploiter. Ici, encore une fois une volonté de ces entités de garder une forme de pouvoir.
Impossibilité d’utiliser certains logiciels du monde propriétaire car les mécanismes sont trop différents du monde du libre. Il arrive même que la communauté du libre boycotte certains produits du fait qu’ils ne remplissent pas un certain contrat moral ou une certaine éthique.
Et, au moment où ces lignes sont écrites, pour les fanatiques de jeux sur ordinateur, les gros joueurs, « gamer », les mordus d’optimisation de FPS (images par secondes) le logiciel libre est fortement limité voire inexistant sur ce créneau. J’ajoute que la communauté travaille dur sur le sujet du jeu vidéo, cela risque de bouger.
Doit-on avoir peur du logiciel libre? On entend souvent que c’est pour les « geek », les chevronnés…
Pas du tout, une installation à l’heure actuelle d’un système d’exploitation / distribution libre est aussi simple que n’importe quel autre système.
Voici quelques liens à propos du logiciel propriétaire/privateur pour aller plus loin dans la réflexion:
Site GNU
Wikipedia
Site de l’APRIL
Framablog
L’informatique est une science, la science doit rester ouverte et accessible à toutes et à tous, sans restriction. Cela doit rester un bien commun. C’est important de conserver ce patrimoine.J’espère que cet article vous a donné l’envie d’essayer le logiciel libre et commencer cette belle aventure. C’est un essai, qui, je le pense, permettra de se poser certaines questions vraiment importantes quant à notre futur et son rapport avec les technologies employées. Devons-nous être esclave de l’informatique et de certaines sociétés? Devons-nous, pourrons-nous, garder la main sur cet outil qui semble incontournable à notre époque?
JCZ